Des T-Shirts qui rapportent
D’un côté, nous avons Spreadshirt, une machine de guerre de 200 employés basée en Allemagne, qui fait tourner 200.000 boutiques dans une douzaine de pays, dont le fer de lance est simple : faire en sorte que chaque personne puisse proposer sa propre boutique de T-Shirts sur son site web.
De l’autre, nous avons notre La Fraise nationale, leader français de la fabrication communautaire de T-Shirts.
Et on vient d’apprendre que, d’une part, Spreadshirt vient de lever des fonds (via le blog de Rodrigo Sepulveda), et que d’autre part, ils viennent de racheter La Fraise, poussant le jeune patron de 35 ans à la retraite anticipée (je doute qu’il parte à la retraite !).
Ca a certainement été dur pour le boss de La Fraise de vendre ainsi son petit bébé, mais il l’a fait, c’est sans doute la fin d’une vie, une petite mort en quelque sorte. Je lui souhaite évidemment de réussir dans ses prochaines aventures, mais j’aimerais avant tout le féliciter. Non pas pour avoir créer La Fraise, ou d’avoir réussi à transformer le business du T-Shirt en véritable communauté d’adeptes sur le net, mais surtout pour avoir donner à beaucoup de français l’envie d’entreprendre, de se lancer. Peu importe les moyens de départ (La Fraise a démarré autant que je me souvienne avec 15.000 EUR), l’envie suffit. Ce qui nous montre encore une fois que dans le domaine de l’entreprenariat : les idées ne valent rien, seules les actions prévalent.
UPDATE : Un article du JDN nous en apprend un peu plus sur la stratégie future de Spreadshirt et l’intégration de La Fraise dans celle-ci
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